— rhiannon fekhoniye || indyamarie jean pelton —

Nom, prénom et surnom: On t'as tatouée de quatre prénoms, un pour chacune des roses de ton vent, en toi les quatre directions s'entremêlant. Au nord, pour que tu ne le perdes jamais, il y a Rhiannon, celle qu'on voudrait que toujours, toujours plus fort, encore, elle rayonne. À l'est, il y a la douceur toute cubaine de Lur qu'on ne plus recouper ou désarticulée, un peu de miel pour les jours où le bonheur semble sourd. Au sud on trouve Woya qui étire ses petites ailles de colombe aux plumes qu'on plombe, nom arraché aux ancêtres de papa pour le recoudre sous ta peau à toi en cherchant encore à ce que ça signifie quoi que se soit. Finalement au sud se couche Sage, pas comme cette sagesse que tu perds avec l'âge, mais plutôt comme la plante qu'on brûle pour que ça nettoie ses mauvaises vibes, celles enfoncées trop creuses dans toi. On t'a finalement couronné du Fekhoniye comme la dernière d'une lignée qui ne saura se suivre pour te faire ensuite un semblant de famille. Pas envie de penser à savoir si ton nom sera donné où bien saigné comme un génocide sur lequel les nez sont levés. Pour les amis, ce sera Riri, Ri, R, décomposable dans les deux sens, comme bon vous semble, pas assez de vie pour se prendre la tête sur y aura combien de ''Ri'' rejetés contre toi. Tant qu'on te surnomme pas Rihanna.
Age, date et lieu de naissance: Dix-sept ans derrière les dents. Presque née le jour oublié, le 28 février à 23:58 2003, l'année pas bisextilisée. Tu t'es brillamment sauvée d'un annif qui revient juste aux quatre années, bien joué. Crachée du ventre de la mère comme un petit poison qui depuis ne fait que manquer d'air. Sous le signe d'eau, pour bien pouvoir anesthésier les émotions avant qu'elles overflow. Biologiquement poussée ici, toujours sous le même éternel toit, celui sous lequel malgré les efforts, tu t'enracine pas.

Activité et niveau d'études: Élève Junior trop amorphe pour y mettre de quelconques efforts. Cheerleader blasée qui, une fois lancée dans les airs, semble être enfin réanimée. Pas d'ambition de carrière, le temps d'une soirée tu remplace les mères qui doivent aller entretenir leurs adultères. Vaut mieux donner du pourboire à ta gardienne pour qu'elle se la ferme et que ta famille tienne, you know.

Situation financière: Ça va. Ça va bien aller. Papa est policier, Maman est infirmière, donc vous y arrivez. La maison est payée, chauffée, toujours des trucs bien épicés à manger, mais toi tu dois te démerder parce que mine de rien ça coûte cher consommer. Heureusement que t'as rien d'autres à payer, que t'es une gamine de la classe moyenne ascendant aisée.

A Twadogs Hill depuis: toute ta vie. Pas vraiment envie de t'en barrée parce que tu saurais pas trop où d'autre aller te planter, que tu vois pas ça donnerait quoi d'aller t'enfoncer ailleurs trop loin de toi. Tu rêves pas de t'enfuir, de décoller, t'aimerais juste trouver de quoi survivre et peut-être même vivre. De quoi t'accrocher, un manuel qui explique la potion qu'il faut fabriquer et comment la consommée pour pas s'intoxiquer et débloquer le pouvoir magique qu'est celui d'espérer.

Quartier habité: Joli petit bungalow dans l'Ouest. Un truc cute et modeste, rapprochant maman du boulot. Derrière une adorable piscine avec vue sur le livingroom de la voisine. Ton adolescence a réquisitionné le sous-sol dans lequel, sous les lumières de tes neons, dansant avec tes démons, t'aimes t'enterrer. Là où t'as pas le droit de fumer sans entendre rââââââler. Oh la la.

Situation familiale: Famille nucléaire où on t'as pas fait de petit frère. Des parents qui toujours trop bossent et laisse trop de temps libre et seule à leur gosse. Vous êtes tout ce qu'il y a de plus familialement ennuyant, même que parfois s'en est un peu angoissant. Les problèmes viennent plus souvent qu'autrement de toi et des menaces qu'ils te font de plus avoir le droit d'habiter sous leur toit.

Statut civil et orientation : Pas intéressée que t'aimes bien rigoler. Pas envie de te faire regarder et pourtant peur qu'à force on finisse par t'oublier. Céliba-attrape-moi-si-tu-peux, sale gosse qui se laisse rarement toucher avec autre chose que les yeux. Pas envie de te faire enfermer, d'avoir une jolie relation à bousiller. Que deux amis qui sont aussi tes amoureux, ta Marijuana et vos baisers langoureux, et ton Daddy virtuel avec son porte-monnaie généreux. Pour ce qui est du sens de l'orientation, le tien est pas très bon. La boussole sexuelle qui s'fait brouillonne quand les amitiés se frictionnent jusqu'à ce qu'elles fusionnent. Désabusée, jamais assez longtemps restée pour te laisser aimer.

Ton avis à propos de la ville ? Indifférente, l'âme éternellement itinérante. T'arrives à en apprécier la tranquillité, t'arrives aussi à t'y sentir étouffée par l'immensité. Quand tu pars dans le ciel, te laissant aspirer dans la nuit par deux yeux d'étoiles sacrificielles. La vue est belle quand les petites pilules rendent tes malheurs superficiels. Appréciant te perdre dans la mère naturelle, jusqu'à trouver un endroit où y vomir tes paradis artificiels.

Ta réputation selon toi ? Entre mystérieuse et associable, entre cute et désagréable. La meuf ingérable et pourtant imperméable. La meuf posée, un peu assommée et pas toujours facile à aimer. Le petit vent qui aussi soudainement peut devenir cette catastrophe naturelle détruisant tout l'univers parce qu'elle s'est prit un mauvais revers. C'est bien connu que les plus discrets sont de freaks. Et de le mettre à nu, les vipères frétillent. Éventrer tes secrets, les rapaces exigent.

Maman râle tout le temps sur le genre de mollusque qu'est son enfant. Elle te trouve molle là où t'es juste posée. Parce que ça t'en prend énormément pour t'emporter, parce qu'il faut vraiment des putains de plans de génie pour te sortir de ta basique léthargie. Pas d'égo surdimensionné, souvent tu laisses juste les trucs couler, pour que d'eux même ils aillent se noyer sans qu'un petit doigt soit levé. Par contre ceux qui on réussit à te faire rager, l'ont pas oublié et toi, tu leur a jamais vraiment pardonné. Même si t'es pas hyper vive, ça t'empêche pas d'être impulsive, de prendre des décisions et d'agir sans trop y réfléchir ni te demander ce qu'on pourrait en dire. Souvent blasée plus rapidement qu'on peut l'épeler, l'ennui est devenu ton coloc' à force de partager ta vie avec lui. Retrouvant les envies de vie quand dans les plans de fête du samedi ou les médicaments prescrits par les amis. Artiste étoufée qui retrouve parfois sa propre vérité contre des toiles bousillées ou dans les glitters sur ses joues, soigneusement étalés pour le prochain party ou pour la compé.



Pseudo: nefertitties Âge: forever27 Mon personnage est un: inventé J'ai pensé à envoyer ma face cachée au staff: fait, j'crois Qu'est-ce que je recherche sur ce forum: à voir combien de temps ça prendra à @ariel giannopoulos avant que...   autre chose ? peut-être une police plus contrastée dans la partie lecture des sujets, l'écriture c'est parfait, mais ouais mes billes de vieille rpgiste se niquent, on a plus 20 ans, hein.