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— Holding on to you || Warren —


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Gabriel Harvey
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Gabriel Harvey
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Holding on to you || Warren
   
Ven 19 Juin - 11:57
Holding on to you || Warren R64e

Le quotidien est morne, sans l'être. Parce qu'il y a toujours tellement d'échardes dans le paysage (( v o u s   t o u s   l e s   v i v a n t s )) qu'il n'y a finalement pas le temps de s'ennuyer. Car cette ville suinte de tous les mots que chacun aime à dire, sur le voisin, sur le type qui passe dans la rue, sur la gamine que déjà on sexualise. Tout est toujours différent, ouais, parce qu'un coup Jo a le sourire et le lendemain la face remplie de bleue. Qu'un jour Ruby semble prête à conquérir le monde et puis le lendemain elle a l'air prête à se briser. Qu'il y a des gens qui rentrent dans son champ de vision, au coin d'un feu de joie, pour devenir des ombres (( p e r s i s t a n t e )) juste après. Gabriel aimerait leur dire, à tous, que sa mémoire est déjà pleine, qu'elle n'est plus dans le champ de leurs possibles. Mais il n'aime pas mentir à ce point, alors il fait comme toujours, il ferme bien fort sa gueule et observe ce monde qui vient heurter tout ce qu'il s'était donné du mal à détruire. Sans base fixe, on remarque pas l'absence. Sans jamais se reposer, on voit pas le vide à côté. Alors pourquoi ça le hante ? Ici-bas, pas de Paradis, pas d'Enfer. Sa croyance tenue à bout de bras, du bout de prière silencieuse dans lesquelles il ne sait même plus quoi dire à Dieu. C'est qu'il a déjà tout murmuré, à une époque où il lui demandait juste à crever. Mais il a survécu à toutes les horreurs et beaucoup diraient que c'est le plus important. Ouais, sans doute, dans le fond. Y'a juste qu'il s'en fout, lui. Qu'il est toujours en prison, une faite pleins de regrets, une façonnée par le pays et qui l'a envoyé dedans, visiblement, pour perpétuité. Mais même dans ses pensées, il souhaite pas se morfondre. Alors autant se taire, même auprès de Dieu. Lui crier sa colère parfois, pour qu'elle n'éclate pas à la gueule des gens qu'ont rien demandé, qui veulent juste un soupçon d'Humanité de sa part. Celle qu'il cache, sous le cuir, cousue dedans aussi au travers des plaques planquées ainsi. Toujours contre le coeur, quand il le porte, au point de plus les sentir désormais, de plus entendre le bruit du métal qui se froisse quand il bouge.

(( t o u t   o u b l i e r   o u   p r e s q u e ))
(( e m m e r d é   p a r   c e   b l e u ))
(( q u i   p e r s i s t e   à   l e   s a i g n e r ))

Le moteur s'arrête de ronronner et avec, le souffle de Gabriel. Qui, dès qu'il relève les yeux vers la silhouette posée-là, oublie ce que c'est, de respirer. Pris dans la déflagration d'une explosion, quand il le croise de nouveau, ce foutu bleu qui le hante. Son premier réflexe, il ne saurait dire lequel ça pourrait être. Jurer ou se dire qu'il n'a pas changé. Mais finalement, il s'est juste figé, de le reconnaître là, celui après qui il a tenté de courir avant de se rendre compte qu'il n'aurait jamais le souffle pour le rattraper. Alors il peut bien l'abandonner. Il pourrait aussi lui demander ce qu'il fout là, mais il n'a pas besoin. Il sait que t'es là pour sa putain de carcasse. Alors le silence s'installe, du côté de Gabriel qui, de ses billes noires, n'est pas capable de décrocher. La pierre craquelle et, non, non ! La panique qui doucement s'installe, parce qu'en fait, ouais, il n'a pas changé. "Warren." Qu'il murmure, derrière son foulard, parce qu'il a toujours le cul sur sa bécane, parce qu'il venait de couper le moteur et qu'il songeait pas que ça serait à l'arrêt qu'on le renverserait un jour. Fauché dans ce quotidien qui se ressemble jamais assez. Normalement, Gabriel aurait retiré le bout de tissu. Mais il ne sait pas le faire, à cet instant. A soudainement honte de la gueule de son museau, parce qu'il s'imaginait pas que Warren n'aurait pas bougé à ce point, malgré le poids des années. Il songe à la photo, revoit la scène qui l'a brisé plus qu'aucune autre. Songe au visage boursouflé par les flammes, à cette image bouffé par l'horreur avant de finir juste par terre, à finir de cramer. Et c'est con, vraiment con, de voir que l'impact de cette scène a attendu plus de dix ans pour se faire enfin. Pour quand il l'a en face. Il croyait avoir fait le deuil de tout ça, Gabriel. C'est ça d'avoir tout noyé dans l'alcool.

T'es peut-être qu'une illusion, Ren.


 
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Warren Hopkins
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Warren Hopkins
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Re: Holding on to you || Warren
   
Ven 19 Juin - 19:46
« …T’es pas le seul de retour. Gabriel aussi. » Juste des mots. Rien que des mots. C’est ce dont essaie de se convaincre Warren depuis des jours. Qu’est-ce que ça peut bien foutre que Gab… Gabriel soit là aussi ? On pourrait croire qu’il aurait retenu la leçon à force. Mais non. Non, il faut que ça lui revienne dans la gueule. Heureusement qu’il a jamais tourné la page au fond. Qu’il a jamais vraiment pu renoncer à son ami d’enfance. Peut-être même plus si les choses avaient été différentes. Sauf qu’à ça, Ren ose jamais y penser même pas quand il a plus d’alcool que de sang dans les veines, parce qu’avec des si on refait le monde. Dingue comment un vieux salopard a réussi à bousiller deux vies juste en usant de ses poings au bon moment. C’est pas comme si Ren savait pas qu’il était la victime du vieux Harvey au même titre que Gabriel. Il a réussi son coup le vieux salop. Dommage qu’il soit mort. Un cas de légitime défense, ça se monte facilement, même quand on a un passif.

C’est juste des mots ouais. Le problème, c’est que Warren a jamais été très bon quand il s’agit de maintenir sa frustration et sa colère en cage. Il sait que c’est pas sain, mais il a jamais été injuste pour autant. Toujours assez dans le contrôle pour pas devenir comme ces mecs qu’il déteste. Ou peut-être qu’il l’a toujours été et qu’il se voile la face. Qui peut savoir ? En attendant, c’est clair qu’il est pas capable de le savoir de retour en ville et de rien faire de l’info. Ren sait pas si Gabriel sait qu’il est là, s’il veut le voir et il s’en fout au fond. Il croyait avoir tout dit dans cette foutue lettre… mais faut croire qu’il a encore des trucs sur le cœur. Putain ce qu’il peut le détester à réussir à lui foutre la tête à l’envers après toutes ces années. Les Harvey, tu les aimes ou tu les détestes, voire les deux, mais tu le fais à fond. Il le constate à ses dépends depuis un bail. Aimer ? Ouais… Non. Il touchera pas ça même avec une perche de dix mètres. Autant régler ça, et si ça se règle pas… Son père et sa mère pourront toujours venir le hanter quand il aura vendu la baraque et repris la route. C’est pas comme s’il en avait marre de recevoir les emails concernant l’état de la pelouse ou de la peinture. Il paie exprès quelqu’un pour s’occuper de ça bordel. Il a jamais pu se résoudre à vendre, ce sera peut-être l’excuse qu’il cherchait depuis tout ce temps. À voir.

La ville a changé. C’est sûr. Mais pas tant que ça. Warren est toujours capable de reconnaître les rues, le chemin. Est-ce qu’il a abusé de ses ressources pour retrouver son vieux pote ? Totalement. Et qu’est-ce que ça peut foutre, y a qu’eux que ça regarde après tout. Quoi qu’il arrive. Alors quand finalement, Ren se retrouve là où il veut… Il attend. Il attend juste que Gabriel lève les yeux. Parce que même avec son foulard sur la gueule, Ren sait que c’est lui. Ils sont bien plus vieux tous les deux, c’est sûr, mais y a des gens qu’on peut reconnaître n’importe où. Il voit bien quand la reconnaissance se fait et s’il était meilleur observateur, il verrait la panique aussi. Dommage que depuis qu’il est plus flic, il a oublié comme être un être humain décent. Après tout, ça lui sert à rien pour pourchasser les types qu’il doit ramener. « Gabriel. » Parce que Ren aussi, il peut jouer à ça. Juste prononcer un nom et attendre. Il a rien murmuré lui par contre. Juste un constat peut-être. « Tu comptes refaire un Houdini cette fois encore ? Histoire qu’on en soit à jamais deux sans trois ? » C’est dégueulasse de sa part, faut le reconnaître, mais ça fait longtemps qu’il prétend plus être un mec bien. Parce que même s’il a pardonné la première fois, il a pas oublié. C’est son problème à Ren. Il oublie jamais rien. Surtout pas quand ça concerne cet enfoiré de Gabriel.


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Re: Holding on to you || Warren
   
Sam 20 Juin - 13:49

Gab se serait cru prêt à la revoir, cette gueule-là. Pensait être préparé aux retrouvailles, si elles avaient dû survenir un jour. Pensait savoir quoi dire, quoi faire. Se la jouer cool, faire croire qu'il aurait été détendu et pouvoir enchaîner aussi bien les mots que les bières. Mais non. Le voilà à ne plus savoir ce qu'il peut ressentir. Parce que c'est comme un raz-de-marée, qui le glace et le bouleverse en même temps. C'est avoir la tête qui tourne sans perdre pied, le monde qui bouge tout autour tout en se sentant parfaitement stable. C'est aussi tout l'inverse, cette sensation qu'il va chuter s'il pose réellement pied à terre, qu'il quitte son assisse. Que ça va être s’écorcher plus encore la gueule s'il l'ouvre pour parler, que les lames viendront lui cisailler la gorge comme une fois de trop. Que les mots vont saigner tout contre ses dents, prisonniers de ses incertitudes, avant de se faire ravaler et tapisser la trachée d'un peu plus de regrets encore. D'autant plus sous le regard qui le transperce depuis toujours, qui semble l'avoir toujours mis à nu sans que ce soit jamais assez. Comme si Gabriel, il avait toujours tellement eu cette impression qu'il avait tout caché dans ses os même, pour être sûr que Warren ne pourrait jamais voir tout ça. (( m y   b o d y   i s   a   c a g e )) Et quand la voix de celui-ci se fait plus impérieuse encore, ça se renforce comme sensation. Ça l'assèche désormais, le rend plus que jamais friable. Comme si sa carcasse imposante n'était finalement qu'un fétu de paille qu'on pouvait briser en deux d'une simple pichenette. Et quand il se sent aussi vulnérable, il fait toujours la même chose, Gabriel. "Si t'as ramené des menottes, je peux toujours compléter le spectacle, ouais." (( f u i t e   a m è r e )) Il se relève finalement, quitte sa bécane pour sortir des clefs d'une poche intérieure du cuir. Se dirige vers son garage, pour l'ouvrir. Il avait prévu de repartir ce soir, mais semblerait que tous ses plans, même ceux sur la comète, soient tombés à l'eau. Son regard qui s'accroche encore à l'autre, avant de se déposer ailleurs. L'envie de déjà le revoir, d'être bien sûr qu'il s'agisse de Warren, de plus le lâcher des yeux. Entre autres. (( m a l s a i n e   e n v i e )) Clef fourrée, bruit métallique quand la porte se relève. Des pas qui s'inverse, béquille retirée pour glisser la précieuse amie à l'abri. Gabriel muré dans son silence, chose ironique quand on a passé autant de temps à chercher quelqu'un pour s'excuser. Peut-être bien qu'il regrette finalement son existence, Gabriel. Que plus que jamais, sa propre survie lui semble injuste à cet instant précis. Il aurait fallu crever dans ses grottes, pour jamais plus être terrassé par le mutisme. Sigourney laissée à l'abri, Gabriel qui n'en a plus. Garage refermé, plus de possibilité de fuir l'ami d'enfance. Alors il se confronte enfin à lui. Approche, sans trembler. L'observe, sans s'en cacher. Et se décide à se lancer. "T'as sacrifié combien de vierges pour pas changer à ce point ?" Une accolade serait malvenue. Le moindre geste le serait. Alors il reste là, jusqu'à se décider qu'il est grand temps d'affronter la vérité en face. Enfin, une main se lève pour venir choper les bords du foulard, pour que le masque tombe et que sous celui du clown apparaît le vrai visage. (( t r i s t e   s i r e )) Et comme rarement, Gabriel ressent la morsure froide du couteau, contre ses joues, au travers du vent léger.


 
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Re: Holding on to you || Warren
   
Sam 20 Juin - 15:31
Les regrets ça encombrent, ça alourdit salement le poids de la vie, alors il essaie de jamais rien regretter Warren. C’est pas comme si le passé pouvait s’effacer, ça se saurait. Faut faire avec, y a pas le choix. Sûr, il aurait pu faire sans retourner le couteau dans cette plaie-là, mais Ren a jamais été très raisonnable quand ça concerne Gabriel. C’est le même problème depuis qu’ils sont gamins. Il se collerait bien une paire de baffes s’il avait pas peur d’avoir l’air con. Après tout, Gabriel avait très bien fait sa vie ces dernières années. Alors pourquoi remuer la merde maintenant ? Réponse simple, parce que ventiler sa frustration dans une lettre et écraser son poing dans la gueule du mec, ça a pas la même portée.

Sauf que maintenant que Gabriel est là, devant lui, Ren enrage en silence et laisse sa frustration grimper en flèche. Si son pote veut jouer au con, soit. Ils peuvent jouer à deux à ce jeu-là. Ils ont toujours été doués pour ça après tout. Éviter l’éléphant au milieu de la pièce, ils ont commencé à le faire quand ils étaient gamins et qu’ils fumaient leurs premières clopes en cachette. Peut-être bien que cette fois, l’éléphant allait se prendre une bastos cela dit. Patient ou pas, arrivé un moment, ça commence à faire chier, en particulier quand l’autre se croit malin. Les bras croisés, Ren hausse un sourcil à la remarque sur les menottes. Il a comme une envie de lui faire bouffer son bandana malgré les presque dix centimètres de différence en matière de carrure. « Tu fais dans le bondage pour ménagère maintenant ? » Esquiver à son tour. Parce que y a des choses que Ren a jamais acceptées, qu’il a intégré malgré lui. Impossible de laisser ses pensées dévier sur certains terrains. Il a essayé, mais sa lâcheté l’a rattrapé. Ou bien c’était le souvenir des poings et des godasses du vieux Harvey. Difficile à dire. Le silence relatif qui suit alors que Gabriel range sa bécane, il le saisit pour tenter de se calmer, s’allumer une clope aussi. Ça lui occupera les mains, lui évitera peut-être de serrer les poings pour cogner avant de parler. Essayer de faire les choses dans l’ordre pour une fois.

Bécane parquée Gabriel n’a toujours pas pris la fuite. L’Houdini ne sera donc pas pour de suite. Par contre, il a l’air décidé à jouer au con jusqu’au bout. Très bien. Allons-y mon gars. « T’as pas envie de savoir. Surtout de nos jours. » Ouais. Ok. C’est pas très correct, il a même suivi des séminaires pour ça, mais merde. « Puis paraît que c’est ou était, à la mode, j’me suis juste mis à la page. » Ren a jamais bien compris tout ce bordel fait autour de certains films. Dans certains cas, ça lui a même filé plus de boulot, aussi bien en tant que flic que chasseur. Faut dire que foutre dans la tête de mecs que c’est ok de mater sa copine pioncer en entrant par effraction, c’est sacrément con et c’est même pas le pire. Nan vraiment… c’est quoi cette génération ? Mais là, tout de suite, Ren en a rien à foutre des croûtes pour ados ou couples frustrés en mal de sensation. Y a la tronche sous le bandeau qui apparaît et malgré lui, il cesse de respirer. Comme si on venait chasser l’air de ses poumons en lui cognant les tripes. Bordel de merde Gab, qu’est-ce qui t’es arrivé ? Qu’est-ce que t’as foutu ? C’est les questions que Ren voudrait poser, mais il se retient. Tirer sur sa clope lui semble la meilleure chose à faire sur le moment. Sauf que voilà, le mec aigri, il a oublié comment faire preuve d’empathie. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Qui est-ce que j’dois butter ? Putain Gabriel… tu fais chier. C’est toi que j’veux cogner. Et pitié, me lâche pas que c’est ton vieux.


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Re: Holding on to you || Warren
   
Sam 20 Juin - 19:57

Il roule des yeux, Chunk, pour le coup du bondage. C'était pas Warren qui avait parlé de Houdini, après tout ? D'après ses souvenirs, Houdini avait un truc avec les liens et s'en défaire pour disparaître et apparaître ailleurs. "Seulement en soirée." Et puis il va être temps d'abandonner la sienne, visiblement. C'est que s'il sort après cette entrevue, il est sûr de finir au commissariat tellement il aura eu l'alcool mauvais. Alors autant ranger Sigourney, autant arrêter de croire qu'il est grand et détaché de ce monde, parce qu'il n'est rien du tout à cet instant. Qu'un mec minable qui a une vie de la même hauteur et qui va devoir en assumer les conséquences. (( b a b i n e s   é c o r c h é e s )) Même s'il tente de s'en sortir, même s'il avait l'espoir que Ren soit plus là quand il sortirait du garage, même s'il aurait crevé sur place si ça avait été bel et bien le cas. "Depuis quand t'es une victime de la mode ?" Il pourrait toujours l'avoir été que Gabriel n'en saurait rien. Parce que c'est ça, la conséquence de l'absence. Que ça fait qu'on devient des étrangers et que parfois, la complicité ne suffit pas à tout rattraper. Ça fait ce moment étrange où l'autre redécouvre son visage. Où les souvenirs se confrontent et que tout devient comme un peu flou. Ça donne un Gabriel qui se sent plus que jamais à nu, à cet instant, désormais que sa carte est jouée sur cette table remplie d'amertume. De l'un, de l'autre. Le léger crépitement de la cigarette, en première réaction, qui aurait suffit à Gabriel. Mais forcément que non, forcément qu'une question pouvait que suivre. Forcément qu'il allait devoir l'encaisser comme un grand garçon, sans aucun cuir assez fort pour le protéger. Alors il se contente d'ouvrir le sien, pour se donner un peu d'air, en décrochant le foulard pour le foutre dans une poche.  "Viens." Qu'il marmonne, sans plus le regarder, allant pour rentrer dans l'immeuble. C'est que répondre à cette question, en plein dans la rue, à la portée de n'importe quel naze qui passerait par là et dans la moindre goutte d'alcool à portée en prime... Hors de question. Alors Gabriel pousse la porte de l'immeuble et grimpe bien assez vite les deux étages pour pouvoir se réfugier dans son appartement. Pour se défaire de son cuir, le lâcher sur le meuble à côté de l'entrée. "Une bière ?" Qu'il demande, en attrapant ses clopes et son zippo, celui qu'a près de quarante balais. Entretenu avec soin, qu'a eu plus de chance que lui à une certaine époque. L'alcool qui pend au bout de ses doigts, une clope coincée entre les lèvres, une lumière brève qui lui permet d'allumer celle-ci. Une bouffée, avant d'oser. Cette audace d'hausser des épaules, tout en se posant. "Mon unité a été enlevée durant une patrouille. Pour faire pression sur le pays, fallait bien qu'ils montrent qu'ils rigolaient pas." Tout en avouant, un pouce qui vient lui frotter un sourcil, avant de tirer de nouveau sur sa clope. "On était deux haut gradés dans le tas, alors le pays a pas eu tellement le choix de négocier, à force." Le dos vient à rencontrer le fond du canapé, après qu'il ait lâché le zippo et son paquet sur sa table basse. Les yeux qu'en reviennent enfin à Warren, scrute avec attention la moindre parcelle de son visage. "Qu'est-ce que t'es devenu, alors ?" Parce que quand il a appelé en 2010, on a pu que lui dire qu'il avait quitté la police l'année d'avant. Qu'il s'était barré. Que la lettre disait bel et bien vrai, qu'il avait à son tour décidé de fuir tout ça.

Mais j'ai jamais su accepter tes adieux, Warren.


 
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Warren Hopkins
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Re: Holding on to you || Warren
   
Sam 20 Juin - 21:59
Mais bien sûr. En soirée seulement. Bah voyons… Warren sait que c’est pas très sympa de sa part de laisser Gabriel s’enfoncer plus dans ce genre de blagues vaseuses alors que c’est lui qui a lancé ça. N’empêche qu’il a jamais prétendu la jouer fair play. Pas quand il a la main. Alors forcément, quand son vieux pote qui offre encore une occasion d’enfoncer le clou, il la saisi. « Depuis que les jeans me font un cul d’enfer. » Le problème avec ce genre de jeu, c’est qu’il peut aussi en être victime et il vient pas de se rendre service. Heureusement que ça fait un bail qu’il a appris à ne pas relever les pensées qui le dérangent. C’est pas comme s’il avait osé un jour faire face à toutes les merdes qu’il a enfouies. On devient bon pour se mentir et croire à ses mensonges passé un certain temps. Et du temps, il en avait eu un paquet pour faire le taf, avec beaucoup de colère pour aider le processus.

Ren sent qu’il vient de foutre la main dans un panier de scorpions quand l’ambiance devient encore un peu plus pesante malgré les plaisanteries crasses. Clope au bec et mains dans les poches, il suit à l’intérieur, grimpe les étages, pas franchement surpris de voir que Gabriel a pas récupéré la piaule de son vieux. À sa place, il y aurait foutu le feu faut dire… Porte passée, Ren s’installe comme s’il était chez lui, sort sa boîte à clope, son zippo et son portable de ses poches. Il aura besoin de clopes, il le sent et pour le portable, on sait jamais. « Ouais. » Clopes et bières. Il aurait aimé dire, comme au bon vieux temps, mais non. Ils avaient pas vraiment pu se faire ses souvenirs là. Le regard se pose sur le zippo, étonné de le voir. Surtout après tout ça. Il s’attend pas à ce que Gab se lance dans les explications juste comme ça. Il devrait le savoir depuis le temps Ren, que son pote est le genre de connard à te balancer sans parachute. Alors forcément, sa réponse par défaut, c’est hausser un sourcil en écoutant. Essayer de remplir les blancs. La question est rapidement sur le bord de sa langue. Bête à pleurer. Quand ? Sauf qu’il la posera pas. La vérité, c’est que pour le moment, Ren veut pas savoir quand, parce que la réponse lui plaira peut-être pas. Il est pas prêt. Pas encore. « Ah. » Pas comme s’il avait mieux que ça à répondre. Il sait que la paperasse, c’est un classique. On pourrait croire que quand y a des vies en jeu ça change, mais tout le monde s’en branle. Le monde est égoïste, ça a rien de nouveau. Si ça avait pas été de simples soldats, mais de la marmaille de diplomate ou il sait pas quoi, c’aurait pas été la même.

Forcément, dès que Gab lui donne une occasion de changer de sujet, Warren la saisit. Creuser ce tas de fumier-là, ce sera pour plus tard. Clope entre les doigts, il se gratte le menton en fixant la bouteille du regard pour éviter de le regarder lui. « Chasseur de primes. C’est pas dégueux quand y a de bons contrats. » Et quand faut pas se battre avec quelqu’un d’autres pour choper la prime, surtout quand tous les coups sont permis ou presque. « Je jure que les raclures que j’dois pister sont moins cassent couilles que l’association de quartier. Bientôt ils vont codifier de quel vert doivent être les pelouses. J’vais finir par en empaler un sur la belle clôture toute blanche de la famille d’à côté. » Il est presque sérieux en disant ça. Le meurtre est peut-être pas prévu, mais molester et menacer ? Clairement, ça c’est au programme. « T’es là pour combien de temps ? » Encore une fois, ignorer l’éléphant au milieu de la pièce. Ne surtout pas poser une question directe. Est-ce que tu vas rester oui ou merde ? Le temps que j’te refasse le portrait ou toi le mien…


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Dernière édition par Warren Hopkins le Dim 21 Juin - 14:52, édité 1 fois
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Re: Holding on to you || Warren
   
Dim 21 Juin - 14:48

Il aurait pu lui mentir, ou ne pas dire les choses aussi clairement. Mais s'il y a bien une personne sur cette Terre à qui il ne pourrait pas le faire... C'est bien Warren. Le même qu'il croyait plus revoir un jour. Alors qu'il l'attendait, contre vents et marées. Il espérait, mais c'était comme pour Dieu. Un entre deux confortable que Ren a fait éclater en pointant le bout de sa gueule. Et sa réaction est parfaite, quelque part. Pas de question, pas d'excuse bidon quelconque par principe de bonne conscience. Pour s'excuser à la place du pays, du gouvernement, des supérieurs, de n'importe qui d'autre. Pas de désolé pour toi qui n'a pas de sens. Parce que Gabriel ne l'a jamais été pour lui-même. C'était arrivé et il a toujours estimé qu'il n'était pas le plus à plaindre. Et dans cette optique, l'absence de réponse lui suffit amplement, parce qu'il n'y a pas besoin d'en dire plus. Qu'il n'a pas à raconter. (( t r a u m a t i s é )) Alors il change de sujet, parce qu'au fond il a réellement envie de savoir ce que Warren a pu devenir. Ce qu'il a décidé de faire de sa vie, loin de la sienne. Et la réponse le surprend sans le faire. Il l'observe, a l'espace d'un instant il a en face de lui l'adolescent d'autrefois. Et à l'estomac qui se broie, il cesse d'y songer. Se concentre uniquement sur l'adulte, sur l'inconnu. "Oh. Ça te va bien." Étrangement, oui. C'est qu'il a le regard acier et qu'il se disait à l'époque qu'il ferait un bon flic. Alors, finalement, ça lui semble une bonne suite logique. Ils ont toujours été plutôt des gens d'action plutôt que le contraire. "Plante directement des têtes sur chaque piquet de la clôture, ça ira plus vite." En terme de dissuasion, ça devrait être pas si mal, non ? De quoi envoyer chier la Terre entière efficacement. Mais peut-être que ça manque un brin de civilité. Et qu'au fond, c'est pas là, la question la plus importante. Qu'elle s'en vient, celle qui frôlait les lèvres de Warren depuis toujours, quand il le voyait à quelques permissions. Dont la réponse n'a jamais été satisfaisante.  Et pendant un instant, Gabriel hésite. Que désormais qu'il peut le voir, de dire qu'il pourrait repartir, une fois ses excuses faites. Mais pourquoi faire ? "Hum..." Une nouvelle gorgée d'alcool, qui semble lui brûler la trachée quand il l'avale. "Je repartirais pas." Il va bien falloir l'accepter, un jour. Cette réalité où il vieillit aux côtés de Walter et de sa marmaille, cette réalité où sa filleule ne grandit plus et fera un jour sa propre famille sans doute. Où il devient un vieux croûton, où y'aura plus que Sigourney pour lui procurer quelques frissons et lui rappeler l'illusion de la liberté d'autrefois. Celle qu'il n'a jamais eu. "Et toi ? J'imagine que ça foisonne pas de contrat, dans le coin." Tu repartiras, pas vrai ? Un jour, certainement. Mais au moins, pour cette fois, il pourra faire son deuil. Les doigts fermement ancré à sa bouteille, le pouce vient à caresser le goulot sans trop réfléchir. Geste mécanique, avant de tirer encore sur la clope, de regarder l'espace d'un instant son propre zippo, le jumeau d'un autre pas si loin qu'il n'a pas encore vu pour sa part. "Au fait..." Qu'il marmonne, avant de relever les yeux derechef sur Warren. "Si c'est ma gueule qui t'empêche de m'en coller une, t'en fais pas, ça fait longtemps que c'est cicatrisé." Peut-être bien que ça réglerait tout. Qu'il paierait enfin pour de vrai le prix de son silence, par le passé. De l'impunité offerte à son père, alors qu'il avait l'esprit en miettes de savoir l'ami dans le mal par sa faute. Peut-être que ça suffirait enfin à payer le prix de tout ça. Peut-être.


 
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Warren Hopkins
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Re: Holding on to you || Warren
   
Dim 21 Juin - 20:10
Warren aimerait se dire que l’histoire de Gabriel ferait verser des larmes aux américains moyens bien planqués chez eux derrière la télé. C’est vendeur. Accrocheur. Un bon point de recrutement pour prouver que les ennemis de la Nation sont des fils de putes même si le point tortures évidentes jouerait pas en leur faveur. Seulement voilà, Ren en a vu assez pour savoir que c’est qu’une histoire parmi mille autres. Y a des vétérans plein les rues sans un toit au-dessus de la tête, y a les suicidés, ceux qui ont été lâchés parce que la tête en pouvait plus. Comme si ça faisait d’eux des faibles. Y a de quoi gerber. Franchement, ça fait un bail que Ren estime que Dieu a pas béni l’Amérique, mais lui a largement chier à la gueule. L’américain qui pas les moyens de pas s’endetter pour vivre est jetable. Alors franchement, il est pas étonné d’apprendre qu’ils ont pris leur temps, c’est même étonnant qu’ils l’ait pris tout court. Il va pas prendre Gab en pitié, tout simplement parce que la pitié ça demande d’encore avoir une corde sensible ou de comprendre un minimum ce que l’autre a enduré. Il a rien de tout ça.

Le sujet changé, Ren hausse les épaules en tirant sur sa clope. « J’imagine. Mon vieux était pas contre, c’est limite s’il m’a pas botté le cul pour que j’saisisse l’occasion. Après, tu m’as déjà dit ça quand t’as appris que j’étais devenu flic. » C’est pas tellement étonnant cela dit. L’un et l’autre, ils finissaient soit dans les forces de l’Ordre quelles qu’elles soient, soit délinquants. Y avait pas trente-six solutions pour eux. Toujours trop physique les deux, fallait bien ça pour les intéresser. « Y a de l’idée. Dommage que ton vieux soit mort, il aurait eu la place centrale, la gueule piquée sur la boîte aux lettres en guise d’avertissement. Ça aurait fait bien. » Pas comme s’il s’était jamais caché de le détester après tout. « Il se serait rendu utile au moins une fois dans sa vie. » En dehors de la naissance de Gab. C’est le genre de truc qu’il dirait jamais à voix haute tellement ça dégueule de bons sentiments. Mais c’pas parce que le mec avait mis sont pote sur la terre qu’il allait soudainement l’adorer. Merde, il s’était saoulé en apprenant la mort du mec tout ça pour avoir une excuse s’il se faisait prendre en train de pisser sur sa tombe. Si ça c’est pas de la haine. Bref… c’était pas exactement le sujet.

Calé dans le fond de son trône de choix en train de siroter sa bière, Ren s’étrangle presque quand Gab lui balance qu’il reste. C’est pas très flatteur, mais franchement, il s’y attendait pas. Heureusement qu’il a pas eu le temps de s’étrangler et qu’il a à peine réagi, parce qu’il est pas très fier de lui. Pour sa défense, ce serait pas la première fois que son pote mettrait les voiles, mais quand même. Il sait qu’il devrait avoir honte… sauf que c’est pas le cas. « Pas tout de suite. Pas que j’deviens trop vieux pour ces conneries, mais j’suis plus exactement frais. » Puis si un toubib doit encore le recoudre une fois, ça va finir par poser problèmes au niveau de son assurance. Déjà que ça coûte un bras cette merde, ce serait bien qu’il en rajoute pas pour changer. Gab a pas besoin de savoir qu’il est là parce qu’un de ses contrats a presque trop bien visé pour une fois et qu’il est toujours couturé à force de faire le mariole. « J’imagine qu’il va bien falloir que j’finisse par me reconvertir. Encore. » Ou que j’revienne en ville plus souvent, si vraiment tu te tires pas. Sale con.

Et en parlant de sale con, Ren hausse un sourcil à la déclaration avant de poser sa bouteille bien entamée sur la table. « T’en fais pas Princesse, si j’veux te cogner, c’est pas tes coutures qui vont m’en empêcher. T’as toujours eu une sale gueule de toute façon. » La bouteille est reprise aussi sec pour se voir soustraire d’une sacrée gorgée. « J’te cognerai peut-être. Ou peut-être pas. Est-ce que j’ai la haine ? Bien sûr que ouais. Est-ce que j’t’en veux ? Carrément. J’sais juste pas encore à quelle sauce j’vais te bouffer. » Parce que tu m’as laissé deux fois et que j’avouerai jamais à voix haute à quel point ça m’a blessé. Après tout, c’est ton vieux qui m’a appris à être un con.


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Gabriel Harvey
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Re: Holding on to you || Warren
   
Dim 21 Juin - 20:55

Aïe. C'est qu'il a abordé un sujet qui fait bien plus mal à Gabriel qu'aucun autre. Qu'évoquer la mort de son père ainsi, ça lui fout un coup qu'il n'était pas prêt à encaisser. Pas de la part de Warren, en tout cas. Alors il se referme sur lui-même, se dit qu'une bière ne suffira pas, ce soir. Les cauchemars seraient trop forts pour celle-ci. "Sans doute." Et il ne rajoutera rien de plus, Gabriel, pas quand son bide saigne définitivement et que la pierre est devenue plus dure que jamais. Qu'il a juste plus envie d'être là. Et peut-être bien qu'au final, il aurait dû dire qu'il repartirait un jour. Que cette ville n'aurait jamais dû le voir revenir. Que désormais qu'il y avait Warren, sa quête personne s'achevait. Qu'il pouvait bien crever, désormais, à l'avenir. Plus de Harvey, jamais. Cette lignée se terminerait ainsi, dans l'éclat d'un coup de feu qui réglerait enfin de faire taire tous ses bâtards à la con. (( e n f i n )) Mais il n'y avait pas que lui, pas qu'eux, un qu'existera jamais, dans cette histoire. Y'avait tous les foutus Eakin aussi et puis, Ruby surtout. C'est qu'elle aussi, il l'avait laissé tomber quand elle aurait besoin d'une épaule sur laquelle se reposer face à son père. Et qu'il a pas été là, à trop courir après des chimères pour oublier toute la réalité de ce monde. Pour zapper le dégueulasse qui pourtant revient sans cesse lui dévorer les entrailles. Celles qui saignent, et merde. Mais il s'attend plus à ce que Warren reste. S'attend à l'entendre dire qu'il se cassera un beau jour et que cette fois-là, Gabriel n'aura pas droit à un joli mot épinglé sur la porte pour le lui dire. Pas de lettre, rien du tout. Juste le vide et l'absence, comme il a su si bien lui imposer déjà. Alors il lui propose de régler ça directement, de lui en coller une pour que ça règle le tout. Parce qu'au moins, il saurait à quoi s'attendre. Qu'il peut que se confronter à ce qui est en train de bouillir en Warren. Qu'est même macérée, désormais, avec l'âge. La colère qui se laisse voir, au travers des mots. "Ma sale gueule te remercie de pas faire dans la pitié." Et il terminera sa bière, après ses quelques mots. Mais ça suffit pas, comme dit. Pas à trouver du courage, pas à se préparer à affronter la nuit, la sueur, la douleur, son Humanité. "... Ok." Qu'aurait-il pu répondre d'autre, hein ? Rien. Parce qu'il a aucune envie de lui faciliter la tâche, finalement. Que s'il reste dans cette incertitude de pas savoir quoi faire de sa carcasse, alors il restera peut-être plus longtemps. À la place d'une vraie réponse, il se relève pour aller balancer dans un coin le cadavre qu'il tenait entre ses doigts pour en récupérer une nouvelle, comptant brièvement le peu de munition qu'il lui reste. Finalement, sans doute qu'il ressortira ce soir. "Au pire, je prendrais la place de mon vieux sur ta jolie clôture toute blanche." Les mots lui ont fait saigner la bouche. Se comparer à lui, c'est se créer de lui-même un propre malaise. Mais qu'il peut gérer, plutôt qu'il ne vienne d'un autre. "Ça fera sensation à Halloween." Un mouvement pour décapsuler la bière, pour la boire, restant debout contre un pan de mur, face à Warren. Un cendrier tiré, juste, pour y laisser ses cendres retomber dedans et y écraser le cadavre de clope qu'il tenait. (( c o m m e   s e s   r ê v e s ))


 
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Warren Hopkins
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Re: Holding on to you || Warren
   
Lun 22 Juin - 14:48
Il sait pas, Warren, qu’il vient de foutre le pied au milieu d’un champ de mines. La vérité, c’est que pour lui, une terre sans le vieux Harvey, c’est une bonne chose. Des gars comme ça méritent de disparaître ; seuls et misérables si possible ; ou de ramasser toutes les merdes possibles avant de crever comme une bestiole écrasée au bord de la route. Vu le ton et la tronche, Ren comprend quand même que y a un truc qui cloche. Le souci, c’est que vu que ça concerne ce cher Billy, pas moyen qu’il recule ou s’excuse. Y a trop de colère, depuis un sacré bail pour que ça passe. Y en a qui dirait que ça sert à rien, que le mec a gagné, mais oublier ce salopard, c’est faire comme s’il avait pas pourri la vie de tous les gens qu’il avait côtoyer. Un putain de poison, un parasite. Ouais, vraiment dommage qu’il soit déjà canné.

Bouteille aux lèvres et clope qui suit après la gorgée, le fameux sourcil est haussé de nouveau alors que sa langue claque. Il est irrité Ren. Vraiment irrité. « La pitié, c’est bon pour ceux qui peuvent se permettre d’en avoir parce qu’ils en ont jamais été à l’autre bout. » C’est qu’à ses yeux, y a une différence massive entre pitié et compassion. Les gens ont juste tendance à prendre les deux pour la même chose. De quoi sérieusement foutre la haine. Et en parlant de haine… ce Gab qu’il a devant lui, Ren commence à avoir envie de sérieusement le secouer. Presque à se soumettre au point qu’il en renifle de dédain le chasseur. « Juste ok ? Éloquent Gabriel. Très éloquent. » Sauf qu’il s’arrête pas là Gabriel, non, il choisit de se comparer à son vieux. C’est qu’il a du bol de pas être à portée de bras parce que sinon, sa pogne aurait agrippé sa gorge. C’est pas le plus sain des mécanismes l’agression, mais y a que ça qu’ils connaissent. Ren a peut-être été élevé par des gens biens, ça a pas pu effacer tout le reste, ni la colère. Surtout pas la colère. « Tu te compares sérieusement à ton vieux Gabriel ? » La bouteille presque vide est reposée avec un peu trop de force, mais elle tient le coup. La clope en revanche, elle résiste pas dans le cendrier. Il l’avait finie de toute façon. « Mon cul la sensation à Halloween. Ton vieux était un putain de salopard de première catégorie. »

Enfin debout, Ren se retrouve devant Gab, les mains vident et l’envie précédente revient à la charge. La pogne attrape effectivement la gorge de son vieux pote, sans serrer, mais pas exactement confortable non plus. « On sait tous les deux que tu frapperais jamais un môme. On est peut-être pas des enfants de cœur, mais je t’interdis de te comparer à cette raclure. J’ai jamais oublié qui m’a pété le bras et qui te tapait sur la gueule simplement parce que t’existais. Jamais. » D’un coup, il serre Ren, avant de relâcher et de se reculer. Mauvais. « Mais peut-être que c’est pour ça après tout que t’as encore mis les voiles. Hein ? Pour te complaire dans ta misère ? Tu veux jouer les malheureux et faire comme si tu ressemblais à ton vieux ? Vas-y Gabriel. J’sais même pas pourquoi j’suis passé putain. » Il sait bien sûr. Incapable de faire comme s’ils ne vivaient pas dans la même ville. Incapable de ne pas le voir de ses yeux, de ne pas lui parler. « Va chier. » Et juste comme ça, Ren va se rallumer une clope, rempoche ses affaires, la rage au cœur et au corps. À quoi ça sert ?


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Gabriel Harvey
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Re: Holding on to you || Warren
   
Lun 22 Juin - 19:22

Qu'importe comment on pourra traduire son attitude. Il y a qu'il s'en fout, quelque part, de ça. Qu'il a pas forcément l'énergie encore pour savoir dire autre chose qu'un simple ok irritant et qui, au fond, est tout ce qu'il souhaite dire. Ou non. C'est compliqué et c'est bien pour ça qu'il ne saurait rien dire de plus. "Tu voudrais que je te dise quoi d'autre ?" Que je suis désolé à en crever ? Il n'y parviendrait pas. Pas avec l'ombre de son père dans la pièce, évoqué trop terriblement pour qu'il sache s'en défaire encore, qu'il puisse parler à coeur ouvert. Trop de ciment autour et il faudra beaucoup de mots percutants pour le fendre encore. Et peut-être bien qu'il a joué exprès la carte de la comparaison pour se faire fracasser sur place. Ou qu'il le pense, qu'il peut y avoir une sincère comparaison. Même s'il en veut pas, qu'il en a jamais voulu, qu'il a toujours détesté son propre sang. Ça fait pas de lui un mec bien pour autant. Persuadé de ça, à tout noyer au mieux dans un alcool fade et pas assez fort, il ne peut que remarquer le changement d'attitude de Ren. Ne peut que voir la clope broyée et le rouleau compresseur s'avancer vers lui. "Ça réglerait le problème, au moins." Qu'il balance, sans frémir, sans savoir ce qu'il va s'essuyer sur le coin des babines. Gorge agrippée, toutes ses aspérités offertes aux empreintes de Warren. Serre, vas-y. Il a toujours songé, Gabriel, qu'il serait pas du genre à se jeter sous les roues d'une bagnole pour se faire écraser. Mais que si un camion lui fonçait dessus, il ferait pas forcément quoi que ce soit pour l'éviter. Qu'il accepte la fatalité si elle se présente à lui, s'en fout bien du reste ensuite. Survivre, c'est une notion étrange et il en a cessé de se débattre pour finir plus à terre encore. Alors autant l'accepter, si elle vient à se présenter à lui, ouais. Warren peut bien lui écraser la trachée, s'il le souhaite réellement. Il pourrait bien le crever ici que ça serait encore ok. Parce que c'est sa vie entière, ses choix de merde et ses blessures personnelles qui les ont mené jusque-là.

Qu'elles suintent un peu plus encore, face aux mots de l'ami d'enfance. Que la gueule reste fermée, l'expression avec. Il le regarde sans flancher, sans remarquer la gêne qui peut naître depuis la gorge, de ce souffle qui pourrait finir par manquer. Le poitrail se soulève sans crainte d'un avenir qui pourrait se terminer dès à présent. La colère l'éclabousse et puis, c'est là qu'il se rend compte qu'il était déjà trempé en fait. Qu'il a déjà trop à porter sur les épaules, de ses propres culpabilités et devoirs de merde de vieux connard pour que ça le coule. Parce qu'il est déjà au fond d'un trou qu'il a soigneusement entretenu, en se pardonnant jamais rien. Et il se souvient ainsi de ses propres mains autour d'une gorge. C'est là, que le souffle lui manque. Frappé par un deuil qu'il ne saura jamais faire, tout se fend. Toute sa précieuse roche. Toutes ses putains d'années. Un geste, qu'il contrôle pas. Une pogne qui s'élance pour encercler un bras à portée, juste pour qu'il soit devant lui, pour qu'il soit en face, juste par besoin aussi de ce contact. Bien moins agressif que Warren, mais d'avec la même force parce qu'ils sont égaux, face aux saloperies qu'une vie peut bien faire. "J'en ai rien à foutre de me comparer à lui, Warren." C'est une évidence qui lui vient, à cet instant. "Tu veux peut-être voir que les différences mais faut pas se leurrer sur les points communs non plus. Je t'ai peut-être pas brisé le bras, mais j'ai été bien plus lâche encore que lui, ouais." Il crache ses mots, Gabriel, dévoile sans trop y songer tout ce qui a pu lui peser dessus pendant tellement d'années. "Tu veux que je te dise quoi ? Que je vaux mieux que lui juste parce que j'ai jamais tapé sur aucun gosse ?" Comment pourrait-il oser ? "Je sais pas faire ça, je saurais jamais. Parce que je suis qu'un putain de connard, comme lui, incapable de m'excuser quand il le faudrait." J'aurais dû le faire y'a longtemps de ça. Alors pourquoi il n'y arrive pas, Gabriel ? À lui dire qu'il est désolé de tout. D'absolument tout. "Et au fond, qu'est-ce que t'en aurais à foutre de mes excuses, à présent, hein ? Tu voudrais quoi de plus qu'un "ok", Warren ? Crois ce que tu veux, pense que je pleure sur ma propre gueule et que je m'astique sur mon malheur quand y'a personne pour me plaindre... Mais je sais, moi, que mes paroles valent plus rien à présent." Car il a perdu trop de temps à se rendre compte de l'importance des choses. Trop de temps.


 
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Re: Holding on to you || Warren
   
Mar 23 Juin - 16:48
Bonne question. N’importe quoi d’autre qu’un ok merdique. Même une explication ou une excuse foireuse serait mieux que ça. Mais Warren comprend bien que c’est la seule chose qu’il aura. Ils ont jamais été doués pour les excuses, jamais doué pour parler tout court en fait, surtout quand c’est eux que ça concerne. Le problème, c’est que le faire comprendre n’est plus suffisant. Tout simplement parce que Ren n’arrive plus à voir, plus à lire entre les lignes. Dix ans passés à ruminer même s’il aime à croire qu’il a tourné la page. Preuve en est que non vu qu’il n’a pas pu éviter de se pointer. Et il commence à le regretter si c’est pour entendre de pareilles conneries et se mettre dans cet état. Le pire, ça reste l’absence de réaction de Gabriel, qui reste là à le fixer sans protester, presque mollement alors qu’il a une main autour de la gorge. Comme s’il attendait que Ren serre vraiment pour de bon. Et ça, ça ne fait qu’en rajouter à sa colère à Ren, mais au moins, ça le dissuade de serrer vraiment. Parce que ça le dégoûte. Toute la situation le dégoûte, même sa propre attitude. Alors au final, pas étonnant qu’il le relâche, pas exactement comme s’il avait été cramé, mais pas loin. C’était même pas sa bonne main qui le tenait.

Même retenu, Warren a du mal à se décider à le regarder, toujours à vaciller entre rage et déception sans savoir vraiment vers qui c’est dirigé. Il a même aucune envie d’écouter. Et s’il se dégage pas, c’est uniquement parce qu’il est en train d’essayer de tenir sa rage en laisse. C’est que Gabriel est en train de raconter tellement de merde que Ren sait même pas par où commencer. Quand finalement, son pote en a fini, il se dégage et inspire, se pince l’arrête du nez dans un espoir totalement vain de garder son tempérament sous contrôle. Y a juste que les poings partent pas. Se souvenir du vieux Harvey lui fait dire que lui non plus est pas si différent même s’il toucherait jamais à des gamins. Pas un mec bien non, mais pas comme cette raclure non plus. « C’est bon ? T’as fini ? Ok. À mon tour. » Il inspire à nouveau, fixe Gabriel en biais sans vraiment se retourner. Plus par sécurité qu’autre chose. « Y a une différence entre être un bon vieux connard des familles et être comme lui. Mais si t’as pas envie de faire la différence, tant pis. T’as été lâche et alors ? T’es ni le premier ni le dernier. T’as pris pour lui ? T’étais qu’un gamin et t’avais peur de lui. Peut-être que y a des trucs que j’sais pas, mais vas-y, compare-toi à lui. Fais ce que tu veux. » Détaché, il finit par vraiment remettre ses affaires dans ses poches cette fois, puis lui faire face à nouveau. « Et tu sais pas t’excuser ? Moi non plus. Mais si c’est vraiment comme ça que tu te vois, continue j’t’en prie. Parce que ouais, tant que tu joueras ce rôle de paillasson, effectivement, ta parole vaut rien. Quand t’auras retrouvé tes couilles, on en reparlera. Salut Gaby. »

La bière presque finie mais pas tout à fait reste abandonnée sur la table alors que Ren contourne son vieux pote ? Être certain de pas être retenu cette fois. Il a plus les nerfs pour ça. Va chier Gaby. Putain… va chier.


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Gabriel Harvey
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Re: Holding on to you || Warren
   
Mer 24 Juin - 23:37

Qu'est-ce qui lui prend, à Gabriel ? C'est pas comme s'il l'avait pas au bord des lèvres, ce foutu coeur qui demande qu'à dégueuler tout ce qui le compresse chaque jour un peu plus. Tout ce qui finira par le tuer un beau jour, quand il n'en pourra plus, qui s'arrêtera d'avoir trop battu. Il avait juste à lui dire pardon comme il a tellement pu vouloir le faire. Mais non, il n'y arrive pas. Préfère cracher des mots qui font sens sans y parvenir en même temps. Les félures sont visibles et Ren les balayent, parce qu'elles n'ont pas encore lieu d'être. Et Gabriel s'en rend d'autant plus compte, quand on lui tourne le dos, quand on semble être loin de lui. Qu'avait-il cru, ce bon vieux cabot ? Que de se revoir suffirait ? Que ça reviendrait comme à il y a longtemps ? Qu'ils auraient qu'à se sourire pour retrouver tout ce qu'il a cassé. Son père, ou lui. Désemparé, il ne sait quoi répliquer, de le voir tailler la route. C'est que la fuite, en général, c'est plutôt lui qui la prend. L'estomac plus perforé encore, dévoré par tout ce qu'il ne sait confesser, il ne réalise que quand l'homme repasse le pas de sa porte. "Warren... !" C'est presque animal, comme manière d'appeler. Comme ce foutu chien sur le bord de sa route. Mais rien à faire, l'autre, trop blessé, s'en ira. Et laisse un Gabriel désemparé, qui a perdu finalement bel et bien trente ans. La tête qui tourne, l'envie d'exploser qui survient bien trop vite. Souffle coupé, quand il réalise. Mouvement désordonné, quand il ne sait plus se retenir. Un coup de rangers, dans cette foutue table basse sur laquelle trônait du verre qui, en éclatant, semble que trop le symboliser. Les odeurs de bière et de cendres qui viennent bien assez vite lui titiller le nez, qui le rend que plus encore rageux contre lui-même. Un trou dans le mur, un de plus qu'il faudra réparer, qui semble que trop lui rendre hommage à cet instant. (( v i d e ))

Qu'un aveu de plus, de sa stupidité.
Qu'un aveu de plus, de son silence.
Qu'une victoire de plus, pour Lui.




Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n'est facile ?


 
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