— Nana Bridges || Kristine Froseth —

Nom, prénom et surnom: Bridges. Blason paternel, nom porté avec grande fierté, syllabes qui n'évoquent pas grand chose dans cette ville qu'elle a choisie comme nouveau nid. Annabelle sur les papiers, élégance à laquelle elle ne s'est jamais identifiée, prénom enterré dans le cimetière du temps, certificat de naissance et pièce d'identité pour seuls vestiges. Nana, doux surnom, appellation qui est devenue sienne, mot d'amour transformé en prénom. Age, date et lieu de naissance: Bouton de rose, fleur encore tendre, jeunesse dans les pommettes. Adulte avec la vie pour horizon, vingt-quatre printemps ont défilé devant ses yeux clairs. Oisillon voisin, hôpital de Grangeville l'accueille ce quatre avril 1996  Activité et niveau d'études: Coeur généreux qui s'est donné les moyens, petite futée qui se débrouille pour décrocher une formation supérieure. Nom peu prestigieux mais un diplôme est un diplôme, volonté à revendre pour compenser un quelconque classement pompeux. Infirmière, sa vocation, son rêve d'enfant. Volonté d'accompagner, de soutenir, elle s'oriente dans le service aux batailles longues, sourires forcés et aux dénouements amers dans de trop nombreux cas. Service d'oncologie, son domaine de prédilection, mais mains ne tremblent jamais si le besoin se fait ressentir ailleurs.  Situation financière: Longues heures dans les couloirs blancs, vie personnelle un peu mise entre parenthèses dans le fond mais le salaire est là. Il n'est pas incroyable, d'autres hôpitaux offrent sans doute mieux mais elle se sent bien ici, sentiment agréable, vital, d'être utile. Compte dans le vert mais situation modeste. Sans regrets, matériel jamais une importance majeure. Tant qu'elle s'en sort seule, elle s'estime heureuse. A Twadogs Hill depuis: Visage neuf, nouvelle venue aux valises encore à moitié défaites. Quelques mois qu'elle arpente les rues, qu'elle s'imprègne de sa nouvelle maison. Yeux brillants, curieux, sourire large qui ne demande qu'à s'imbriquer dans le puzzle de la ville. Quartier habité: Bois un peu vieux, peinture écaillée et lampe qui clignote parfois. Petite maison sans prétention, un peu rustique, ravalement de façade ne lui ferait pas de mal. Vue typique du quartier voisin des arbres, forêt attend de sa patiente infinie la tombée finale du quartier avant de reprendre ses droits. Elle ne peut se permettre bien mieux pour l’instant mais elle fait de son mieux pour entretenir l’endroit, mains se démènent les jours de congé où elle échange blouse contre marteau et clous. Sensation enivrante de faire cet endroit sien. Situation familiale: Petite dernière à battre des ailes, maison bien remplie pour l’accueillir. Parents aimants, protecteurs. Un peu trop même, incapables de la voir ailleurs que dans leur maison, bébé qu’ils n’ont jamais voulu voir grandir. Fratrie rempli de testostérone, trois gardes du corps ronchons aux hauteurs variées, agacés de cette gamine collée aux pattes, yeux suppliants pour être acceptée dans leurs jeux, leurs routines. Maladresses où l’amour se mélange à tout le reste, où on tire la corde mais jamais on ne veut la voir brisée. Une famille banale, avec ses hauts et ses bas, ses disputes et ses rires, ses départs où la vie prend chacun son tour les enfants de la maison. Statut civil et orientation : Coeur tendre, surplus de sentiments chez cette femme aux yeux d'enfant, innocence dans ses gestes, dans ses mots. Elle n'attend rien Nana, jamais, elle se contente d'aimer. Simplicité qui déroute, organe peut-être trop grand ou trop faible pour les étiquettes. Libre, pas d'amarre ou de port qui l'attend quelque part, seule avec elle-même. Mais les regards trahissent, les sourires aussi. Candide papillon, yeux battent malgré elle dans la mauvaise direction, palpitant agité en sa présence. Il ne faut pas. Il ne faut pas. Et pourtant.  

Ton avis à propos de la ville ? Petite constellation de lumière dans un océan de vert, point minuscule passé inaperçu sur une carte. Silence enveloppe les nuits, fumée s’élève des barbecues le dimanche, même visages qui passent encore et encore. Amérique profonde, celle qu’on ne visite pas, celle où on atterrit par naissance ou connaissance, rarement par hasard. L’endroit qu’on veut quitter, l’endroit où on ne deviendra jamais grand. Refuge des âmes un peu cassées, un peu abîmées. Malgré (ou peut-être à cause) cela Nana aime. Sincère affection pour Twadogs Hills. Petite bourgade sans prétention, où elle peut construire ce qu’elle veut, où personne n’attend grand chose d’elle. Liberté exaltante où ses poumons semblent moins compressés. Charme bucolique, simple, sans artifices, qui l’enchante un peu. Sentiment d’avoir trouvé non une maison mais son chez elle.

Ta réputation selon toi ? Nouvelle venue, fille d’ailleurs, uniquement quelques mois à son actif pour faire impression. Inconnue sans l’être, visage qui s’inscrit peu à peu dans le paysage, travail fait office de vitrine. Elle est cette infirmière pleine de bonne volonté, consciencieuse et toujours prête à dépanner un collègue. Celle qui a rapidement grimpé les marches de l’échelle de la sympathie, patients toujours ravis de voir son minois plutôt qu’un autre. As dans la manche, sceau d’approbation accordé par les Fowler, amis de longue date de ses parents. Etiquette de la fille bien semble dans les cartes.

sourire solaire, celui où on montre les dents et qui aveugle un peu (celui qu’on déteste un peu) - main tendue, générosité qui déborde (paume écorchée, piétinée, mal menée mais obstination refuse de fermer les doigts) - gestes précis, mains qui savent toujours ce qu’elles font (à défaut de son coeur) - oreille attentive, épaule qu'elle prête volontiers si la tempête semble trop forte, mots qui savent distraire, effacer temporairement la cruauté des choses (plus facile d’accueillir que de s’ouvrir) - yeux plein d’étoiles, rêves et envies lui tiennent compagnie les nuits un peu trop noires (une liste qui se vide un peu, quelques médailles décrochées mais jamais ne semblent rivaliser avec ce qui reste hors de sa portée) - affection facile, fils rouges nouent contact avec ces personnes qu'elle dit connaître (organe fragile, qui se brise souvent, sentiments trop forts, trop nombreux, coeur qui se reforme toujours mais pièces perdues à chaque remise à neuf) - roseau qui plie mais qui ne casse pas, noyau dur sous la douce carapace, surprise quand on la voit maîtresse incontestée de son navire (yeux foudroyants, ligne qu'il ne faut pas franchir) - voix qui répond toujours par l’affirmative, envie de faire plaisir par-dessus tout le reste (quoi qu’il en coûte) - esprit agile, tout a sa solution (mensonges pavent parfois la route, goût amer mais aisé en bouche)



Pseudo: ranette Âge: vingtaine avancée (trying not to think about that   ) Mon personnage est un: scénario de @Walter Eakin J'ai pensé à envoyer ma face cachée au staff: C'est fait Qu'est-ce que je recherche sur ce forum: Drama   Non je plaisante (un peu), c'est surtout pouvoir écrire, échanger et avoir plein de feels partout    autre chose ? je vous vénère déjà, ce forum devrait être inscrit au patrimoine mondial    (non j'exagère pas, j'exagère jamais!)