— SANTIAGO ORTEGA || REECE KING —

Nom, prénom et surnom: Ezra Santiago Ortega. T'as toujours été Ezra, tu le seras à jamais pour les tiens, mais pas pour les autres. Pas à Twadog, pas après ton adolescence douloureuse. Difficile. Ils n'ont plus le droit, maintenant t'es seulement Santiago. Heureusement, y'a Ortega pour te rallier à ta tribu, ta meute qui résonne tout le temps dans ta poitrine. Pack Pack Pack. Age, date et lieu de naissance: 24 ans à montrer les dents, tantôt pour rire, tantôt pour asseoir un semblant de respect. La peau pas assez pâle pour que ce soit donné sans réclamer. 16 avril 1996, Spokane - Washington. Activité et niveau d'études: Perpétuellement aux études supérieurs, ritournelle qui dure depuis 5 ans. C'est pathétique et pourtant, ça continue. Tu tournes en rond, tentant un cursus pour en changer dès la session prochaine - quand tu n'abandonnes pas tout simplement en cours de route. Marketing, Physiothérapie, Littérature, Soin infirmier et même le Droit, t'as presque tout essayé, endetté jusqu'à la gorge. Et entre tes ratés, tu bosses continuellement, te débats dans les sables mouvants. Mais là aussi tu te veux éternellement indécis, Santiago qui touche à tout : cuistot, concierge, réceptionniste, barman, vendeur, homme à tout faire et même, quelques mois seulement, escorte. On peut te blâmer de ne pas savoir ce que tu veux, mais tu n'es certainement pas paresseux. Ce qui explique qu'en attendant la rentrée à l'université voisine, où tu songes tenter l'Enseignement, t'alterne entre ton boulot d'éboueur et de barman au Lala Bar. Situation financière: Endetté jusqu'à la gorge, noyade impossible au coeur d'un océan vert que tu ne possédera jamais. Tu regrettes les cartes de crédit gonflées jusqu'à l'explosion, erreur de jeunesse qui ne pardonne pas. Mais même si ton compte en banque à demandé l'aide à mourir y'a déjà deux ans, que t'as même fait faillite (pour ensuite pleurer dans les bras de maman, parce que t'es comme ça), tu t'acharnes à rembourser ce qu'il reste. Tes finances pour ennemi mortel, le banquier de ta mère que tu évites dans les allées de la pharmacie. C'est pas du déni, c'est de la préservation. A Twadogs Hill depuis: 2 mois, le début de l'été. Twadog t'as pourtant adopté y'a 10 ans de ça, une relation difficile, un manque d'amour qui te troue encore le ventre. Alors tu t'es tiré y'a 5 ans, les conseils de maman pour motivation. Sauf que tu reviens constamment, aux fêtes et durant les congés. Tu restes rarement longtemps, préfère ne pas déballer ton sac avant de repartir. Quartier habité: West Side, le pavillon de maman. Sans aucune honte d'ailleurs, tu vas là où la meute est, sans poser de question. Et tant pis si, dans ton étrange nostalgie emo, tu lorgnes encore vers Caravan Valley. La pauvreté, comme un vieux souvenir, que tu as bêtement romantisé. Situation familiale: Fils aîné de Rosa Ortega, tu comptes deux autres têtes à ta meute et un museau qui ne c'est pas encore présenté. Qui pousse encore au coeur de tout ce qui vous relie. Maman, pour qui tu te fais frère-pseudo-père des plus jeunes louveteaux, les géniteurs choisis n'ayant jamais le bon profil. Statut civil et orientation : Célibataire, amoureux du jeu bien plus que de ta liberté. T'as l'impression d'avoir tout essayé, tout vécu et de fait, tu te fais capricieux face à la poésie du palpitant. Exigeant, curieux et surtout, trop souvent sur le départ. Tu t'en veux toujours un peu, quand tu regardes derrière toi. Que tu comptes les coeurs abandonnés sur le bitume. Cela dit, ça n'a jamais su te retenir, peut-être parce que t'as peur d'avoir la même poisse terrible que maman chérie.

Ton avis à propos de la ville ? Twadog Hill ou trou de cul du monde, où on transforme les gens pour en faire des chiens. C'est pas sans raison que ta mère c'est tiré y'a des années et tu tires fierté de ne pas y avoir poussé ton premier cri. Il y a 10 ans, tu croyais naïvement que ce n'était jamais qu'une autre petite ville, un respire entre deux grandes aventures dans ta vie de nomade. Maintenant tu sais que non, que c'est ici qu'on crève. Sous l'ennui, la connerie et l'étroitesse d'esprit. Comme si c'était de ta faute si tu as un plus joli teint qu'eux ou que tu joues dans les deux équipes. Si ta famille, ta meute, ne s'y trouvais pas, tu n'y aurais jamais remis un petit orteil.

Ta réputation selon toi ? La honte Ortega, certainement. Le fils à problème, d'abord ceux que tu as eu quand tu étais encore adolescent, à te casser les dents dans leur école de merde, puis ceux qui continuent de te courser, quand bien même tu as fuis. T'es le lâche, celui qui à abandonner sa famille, celui qui aurait du être moins égoïste et rester. Prendre soin du reste de sa fratrie et de sa mère. Si tu n'étais pas disparu à New York pour étudier, sans jamais rien finir en plus, si tu n'avais pas passé deux été à parcourir l'Inde puis l'Espagne avec ton sac à dos, ta mère ne serait pas enceinte d'un autre gamin. T'es le garde-fou tout tordu, celui qui ne sert à rien, qui pend à moitié de l'autre côté du viaduc. Pas de réel avenir, quand bien même tu te débats, que tu fais genre. Parce que tu ne sais pas réellement ce que tu veux, sinon être heureux. Ton point A s'appelle Ortega, mais tu cherches encore le point B, là où t'es censé te relier.

Aussi déterminé qu'entêté, tu vas là où te mène tes pieds, sans jamais t'égarer en grande réflexion. On peut te dire paresseux, mais la vérité c'est qu'il existe très peu de chose que tu ne peux ou ne voudrais pas faire. Que t'es infatigable et toujours prêt à tenter le coup. Impulsif et avide de plus, curieux pour le monde tout entier, tu te fais l'impression d'être un aventurier dont la boussole n'est certainement pas fiable. Probablement trop à l'écoute de ce qui bat dans ta poitrine, tu regrettes trop souvent, mais tu n'apprends jamais véritablement. Peut-être parce qu'au fond, ce n'est jamais réellement grave, pas quand il y a ta meute pour tout te pardonner, pour tout te faire oublier. Parce que tu aimes férocement ceux que tu considère comme tien, la possessivité sous la peau. Et pourtant, tu disparais trop souvent, la peur jamais bien loin. Peur de trop t'attacher à ce qui ne porte pas déjà ton nom, peur d'être forcé de rester et de faire de mauvais choix à la vue de tous.

Horriblement orgueilleux, à défaut d'être fier - ce qui te semble être une perte de temps, tu redresses perpétuellement le menton et gonfle la poitrine. On te dit parfois trop abrupte, le manque de tact pour signature, la vérité en dent de scie, celle que tu lances à la tête des autres. Et tout ça, toute cette agressivité et cette frustration qui roule dans ton ventre, tu les dissimules sous une fausse nonchalance qui ne trompe plus, pas après le premier contact avec toi. Bagarreur, pour ne pas dire fauteur de trouble, tu n'hésites jamais à lancer le premier coup et rend systématiquement ceux reçus. De fait, t'es aussi grognon que joueur, horriblement difficile à anticiper, parce que t'alterne entre les jours ensoleillés et les autres, où y'a que de l'orage dans tes yeux.

En amour, t'es bon joueur et un séducteur acharné. 'Non', c'est un mot que tu comprend et respecte, mais que tu tentes malgré tout de transformer en 'oui', rien que pour le défi de la chose. Prédateur, t'aimes la chasse, les courses à obstacles et les handicaps relationnels. Tu n'as que peu d'intérêt pour le sexe de l'autre d'ailleurs, même si ta famille te soupçonne de préférer les garçons, vu que ce sont ceux avec qui tu enfiles le plus d'histoire. Mais avec toi, tout s'essouffle trop vite, c'est toi qui se lasse. Toi qui craint que l'autre s'attache, alors qu'il n'y a pas de raison. Parfois, tu te dis que t'es comme ta mère et que tous ceux pour qui tu t'enflammes ont le mauvais profil : que tout ce qui te plait est mauvais pour ta santé. T'y peux rien si t'es masochiste des sentiments. Après, il y a désir et amour, le premier n'est jamais bien loin, le second ne c'est que très rarement pointer le bout du nez. C'est tout aussi bien, parce qu'au fond, t'es un grand sensible, agressif des sentiments tendres.



Pseudo: bat'phanie Âge: 33 yo Mon personnage est un: pré-lien de @Rosa Ortega   J'ai pensé à envoyer ma face cachée au staff: Non, mais ça va venir ! Qu'est-ce que je recherche sur ce forum: des feels, du drama, la culotte de Chryssie.   autre chose ? Je vous aime fort et j'ai hâte de venir embêter les adultes avec des liens now.