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— KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU —


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Kana Shinohara
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Kana Shinohara
| quartier : the west side.
| activity : high school junior ; yearbook club.
| crush : m like maybe in another life.
| crédits : @fayrell, @redlunds
| couleur : palevioletred.

KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU 85f3aa0c06bbaf6461b6338721a212ac
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KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Ven 11 Sep - 17:55
Kana Shinohara

On dit de moi que je suis [invisible].


TW: bitches be sad yo

Nom, prénom et surnom: shinohara ( 篠原 ) ou les yeux meurtris par l’usure des heures passées à peindre le kanji parfait – il était un temps où on parlait d’eux comme on parlait d’excellence. littéralement, se traduit ‘les champs d’herbe de bambou’ mais se prononce ‘déchéance’, se fait surnommé ‘apathie’. dans de la décadence à s’y noyer, on le lit dorénavant dans une encre étalée en frustration. ce patronyme devenu boulet que kana arbore sans fierté ; qu’elle écrit comme une congratulation narquoise en fin de formulaire, qu’elle débite comme une excuse – comme on dirait : ‘pardonnez-moi pour l’odeur’, comme on balbutierait, honteux : ‘je sais, ça sent l’échec.’ kanako (佳南子) est symbole d’intransigeance. 'enfant béni’ car c’est ce que voulait sa mère, parcourant avec zèle les dictionnaires étymologiques neuf mois durant, à la recherche de la promesse la plus achevée. aujourd’hui irréductible vestige d’une overbearing mother, on ne le prononce plus qu’en repentance ou en reproche, un trigger warning de mommy issues latentes barré au milieu du front toujours à la clé. kana, banale, sans conséquences, local et sans souvenirs. glisse de ses lèvres à celles des autres sans la maladresse habituelle, présentée à n’importe qui sans balbutier. deux syllabes pour affirmer son existence ; quatre lettres qui n’appartiennent qu’à elle, qu’elle peut librement choisir de donner ou de conserver jalousement. ni kanji, ni traduction. appellation vide de sens, ironiquement reflet de tout ce qu’elle a choisi de devenir. kana, ça ne veut rien dire et c’est très bien comme ça.

Age, date et lieu de naissance: dix-sept ans rêve d’éternité mais les années défilent, gaspillées, à couler entre des doigts creux qui ne sauraient les retenir. kana peut voir le futur, elle le peut vraiment. encore flou mais heureux, il se tient sur la ligne d’arrivée. tout ce qui lui manque c’est du temps, rien que quelques secondes – ou une infinité – de plus pour consolider ses visions d’avenir. née un jour après l’amour, un 15 février 2003 à osaka, japon, elle compte ses doigts en attendant son prochain anniversaire.

Activité et niveau d'études: junior year. son année de retard lourd dans les jambes, elle voit finalement la ligne d’arrivée se profiler à l’horizon. derrière, un précipice. kana voit son avenir à travers un filtre déformant, changeant les ombres en horreur. traine alors sa carcasse indolente dans les couloirs qu’elle craint de quitter espérant apprendre entre cet instant et le suivant, le secret pour arrêter le temps.

Situation financière: moyenne sans intérêt. sustentée par le salaire de son père tantôt apathique tantôt professeur d’histoire négligeant.

A Twadogs Hill depuis: cinq ans (automne 2015) qu’elle fixe la cime des arbres à fantasmer sur sa grande escapade. depuis qu’elle a quitté osaka, kana ne jure que par son grand retour. les yeux fermés, allongée dans son propre lit, elle se surprend souvent à penser qu’elle voudrait ‘rentrer à la maison’ où qu’elle existe véritablement. ce n’est pas tant que là-bas c’était mieux qu’ici. ce n’est même pas qu’il y a quelque chose qui cloche avec ici ; c’est juste qu’être là-bas, c’est être ailleurs, c’est être n’importe où. she needs to go until she’s gone and then go some more. pourtant étrangère, quand elle dit avoir le mal du pays, comprenez bien qu’elle ne parle pas du japon ; plutôt de cette singulière mélancolie venant du fait de savoir exactement où l’on se trouve sans pour autant en voir la sortie.

Quartier habité: the west side kana est distraite de la routine du quartier par toutes les histoires qui se racontent en vis-à-vis. sur le perron ou perchée à sa fenêtre, constamment le regard tourné vers l’extérieur, pendue au moindre raclement gorge des voisins ou à l’apparition quotidienne du facteur, désespérant avide de combler son ennui.

Situation familiale: juste papa et beaucoup de silence. lui, désabusé, flânant, cossard, le dos courbé par le deuil, indifférent au soleil ou à la pluie. un père absent tout en étant là, silencieux comme dépourvu de cordes vocales et perpétuellement dépassé par les évènements. la vie le frappe au visage chaque jour plus fort avec une violence inouïe. il ne sait rien de rien, se laisse marcher sur les pieds et accepte sans résistance la méprise de l’existence à son égard. le tout avec un sourire : une fêlure postiche collée à ses lèvres, indivisible de sa personne au risque de le briser complètement. kana vit donc seule, accompagnée d’un point chaud dans la pièce, d’un courant d’air ouvrant les portes, d’un billet laissé sur le comptoir. elle ne supporte que très peu le fait d’être ignorée, alors lorsque l’espace vide en vient finalement à l’étouffer, elle s’applique à ce qu’elle fait le mieux : disparaître. relevant moins de la fugue que de la longue promenade, sur son vélo ou directement dans ses baskets, elle s’évade, oreilles tendues, suivant là où sonne le moindre bruit. de toute façon, elle n’a jamais pu dormir dans le silence.

Statut civil et orientation : pansexuelle parce qu’adoratrice abrutie de chaque esquisse de sourire, il suffit de croiser son regard pour la conquérir complètement. kana est par nature dévote. son amour ne saurait différencier entre sexe ou genre, n’ayant pour unique critère que l’attente d’être rendu. éprise au moindre mot, elle les aime tous. elle les aime toutes. galante désespérée soupirant d’amour pour ce qu’elle ne pourra jamais atteindre. elle chasse après les nuages, persuadée du romantisme d’une poursuite sans espoir. kana fait sans cesse le choix de donner son cœur à ceux qui, elle le sait déjà, finiront par le briser. et parce qu’elle s’obstine dans des affections infertiles, elle est l’éternelle célibataire, vierge au corps pur.


leave me alone

Ton avis à propos de la ville ?
comme les oiseaux la traversent et s’envolent, immédiatement lassés, kana fait la même chose en pensée. elle n’est jamais vraiment là. elle ne le supporterait pas. cet oasis au milieu de nulle part, elle la hait. avec ferveur. avec passion. avec diligence et puisqu’elle ne saurait cesser d’être l’amante de toutes choses ; avec amour également. kana déteste cette ville. cela dit, elle suspecte qu’elle détesterait toutes les villes, si elle était forcée d’y vivre. son inconfort se révélant alors moins lié à où elle se trouve et plus question d’un profond mal-être existentiel.
Ta réputation selon toi ?
kana n’aime pas beaucoup être perçue. dans son conscient, les autres ainsi qu’elle-même existent dans des versions idéalisés et parfaitement romantisés de ce qu’ils sont réellement. l’idée qu’elle puisse apparaître sous son véritable jour dans les pensées des autres, sans son consentement ou son contrôle la paralyse. elle se sait banale – pas invisible. quand elle y pense – et elle y pense rarement, l’introspection, très peu pour elle – elle suppose qu’on la trouve discrète, qu’on chuchote pushover sur son chemin, qu’on la prend pour une cible facile, quelqu’un – quelque chose – qui serait si facile à briser. elle suppose que les gens ne doivent pas lui trouver un grand intérêt. elle suppose qu’ils doivent avoir raison.

le caractère

douce comme une plume et presque aussi silencieuse, kana ou l’ange au mal du paradis. son âme est trop pure pour n’être native que de cette terre, la raison certainement, pour laquelle elle s’ennuie tant des étoiles. son toucher est délicat, comme si le moindre mouvement brusque pouvait suffire à la briser. à la regarder de près, on pourrait y voir le coton qui rembourre son emballage, elle, la précieuse poupée de chiffon. comme un jouet, elle est docile et malléable. comme un animal de compagnie, elle est loyale jusqu’à la bêtise. et comme une enfant, elle est naïve, prête à croire les murmures si pourvu qu’ils sortent d’une bouche souriante. kana n’aspire qu’à plaire. elle voudrait qu’on la possède, qu’on la dévore tout entière, qu’on la décortique jusqu’à ce que tout disparaisse. oui, kana est à vous, car kana vous aime. elle vous aime plus que tout. c’est là tout ce qu’elle est : de l’amour, de la compassion, de la gentillesse. elle est à la dévotion ce que le jour est à la nuit : il ne peut exister l’un sans mentionner l’autre. et dans toute cette grande ferveur, kana se cherche. elle espère trouver dans l’affection qu’elle projette le secret de sa propre énigme. profondément ancrée dans un syndrome de cendrillon languissant, elle donne son cœur à qui veut le recevoir dans l’espoir peut-être de trouver en autrui les morceaux manquants de son impitoyable sentiment d’inadéquation.

Derrière l'écran


Pseudo: kingshara Âge: the big twenty. Mon personnage est un: inventé J'ai pensé à envoyer ma face cachée au staff: oui Qu'est-ce que je recherche sur ce forum: des liens, du drama, des feels ; si je pleure ou éclate de rire devant un rp, j’ai tout gagné. autre chose ? n’hésitez pas à me mp pour des liens !!

feat. nana komatsu || crédits: miserunt (avatar), vocivus (icons)
[i used to live there,
so much closer to the sun
where the food was so good
and the people too,
even the gods came to dine with us]

les mains jointes en prière ou épousant librement le contour d’une paire de baguettes – kana a vécu les treize premières années de sa vie à patauger dans tout ce qui est béni : la religion et la cuisine. dans sa famille, on atteignait les grâces par voie sacrée ou par voie d’assiette.
le shintoïsme lui vient de la campagne de sa mère. ancienne bumpkin des rizières, bronzée des poignets jusqu’au haut du marcel puis femme changée ; devenue adepte des heures de pointe du métro, citadine proprette sous toutes coutures, réformée depuis les claquettes aux élastiques branlants jusqu’aux tâches de soleil en passant par l’accent japanese yokel chic, hanabi shinohara n’a rien gardé de son passé dans la cambrousse sinon sa diligence religieuse. de son vivant, peu importe combien elle essayait de le cacher, son élocution se faisait toujours plus rurale lorsqu’elle parlait de ses vénérés kami. sa langue fourchait sur des mots qu’elle n’avait jamais appris à prononcer comme le font les gens de la ville, tordant sa bouche dans des positions ridicules, lui rappelant alors – comme le culte savait si bien le faire – qui elle était réellement. après le temple, c’était l’heure du repas à la maison. okonomiyaki, kitsune udon, shabu-shabu, les plats variaient inversement au changement des plans du weekend ; la rengaine était la même à chaque semaine, assaisonnée différemment. si ça a l’air heureux, ça ne l’était pas. c’était moyen à l’ennui, tout juste un dix sur une échelle de vingt. les dîners n’étaient pas accompagnés de bonding time de qualité, pas plus que les visites au temple ne se faisaient dans la joie familiale. c’était simplement quelque chose qu’ils avaient pris l’habitude de faire et qui, dans la foulée, était devenu aussi naturelle que respirer.
mais la nourriture était bonne. avec le temps et la distance, c’est presque tout ce que kana a gardé en mémoire. la cuisine a fini par la rendre émotive ; car lui permettant de se rappeler ce que ça faisait de ne pas être ici, dans ce pan désenchanté de son existence. avec le temps et la distance, home est devenue question d’odeur ; homesick, une question d’appétit.

[as has been said before,
i’m not a human trying to be spiritual
i am a spiritual being
having a human experience]

kana a toujours supposé que son plus gros problème était d’être réelle. le fait d’exister en tant qu’être corporel ne lui a jamais vraiment plu. il doit y avoir, quelque part dans l’univers, quelque chose de mieux que ça, elle est en certaine. les choses tangibles manquent cruellement de goût comme si inachevées ; commencées, probalement, dans des élans d’inspiration d’entités supérieures puis abandonnées devant la réalisation évidente, qu’elles ne seraient jamais satisfaisantes. alors, parce que ce pan de l’univers ne lui sied que très peu, kana s’applique quotidiennement à le fuir. c’est son vestige d’ange, sa capacité à contrôler le temps : les choses ne sont réelles que selon son désir. ce qu’elle appelle ‘superpouvoir’, les psy considèrent comme un cas grave d’escapism borderline on desillusion, kana ne fait pas la différence. l’existence est un enfer et pour toucher le paradis, elle s’abandonne à la moindre distraction, obsessive dès la première seconde. de lubie en lubie, elle a tout essayé. la danse, le dessin, le chant, le patinage artistique, le surf – rien ne tient et tout le ramène à elle, un sujet qu’elle déteste. si peu porté sur l’introspection, contrariée à la vision de ses fêlures, elle se cache et son dernière abri en date, elle l’a trouvé dans tout ce qui constitue les autres. des histoires à leurs noms dont ils sont les héros, un culte à l’amour au moindre regard ; kana se précipite dans les relents d’autrui et s’y accroche comme s’il en valait de sa vie de l’oublier complètement.

[i was hoping for my first forever to be about love
turns out it was about death
and to this day i still lick the time off of knives
hoping to achieve eternity
you were gone and i was here
praying for heaven to be boring
just so that you would want to come back]

et quand aux funérailles, le célébrant a comparé sa mère à un ange, kana a su qu’ils ne comprendraient jamais. les mains serrées sur son habit noir, elle a regardé le kimono croisé droit contre la peau pâle de la défunte, constatant pour la première fois à quel point le blanc lui donnait l’air paisible. allongée dans son linceul, elle semblait avoir trouvé la paix qu’elle avait passé tout son vivant à poursuivre. kana détestait la voir si tranquille. à ses yeux, mourir était une façon hideuse de rejoindre le paradis. fuir, oui ; mais pas si loin. souillure. une rupture du pacte qu’elles avaient passé en silence, de la promesse qu’elles ne s’étaient jamais dite – mais qu’en tant qu’êtres spirituels, elle s’étaient transmises en secret. you can’t go as long as i’m stuck here. parce qu’elles étaient pareilles.
les cendres encore chaudes, tout le monde s’appliquait déjà à la récitation de condoléances assommantes, répétées avec soin et prononcées avec le manque d’émotion caractéristique de l’indifférence. she was so strong. she was such a good mother. she would have wanted you to be happy without her. les platitudes frappaient plus fort que le deuil, kana s’étouffait sur l’épaisseur de leurs mensonges. ils se trompaient sans le savoir, parce qu’ils ne la connaissait pas. pas comme kana. hanabi shinohara n’était ni forte, ni une bonne mère ou même une bonne personne. elle était, comme sa fille, une anomalie dans l’univers ; piégée dans une scène abrutissante qui rendait triste sa moindre tentative de bonheur. hanabi shinohara souffrait, elle aussi, d’une profond sentiment d’inaptitude. kana le savait, parce qu’elles étaient les mêmes. forgées toutes deux dans des fers étrangers puis placées ici, sous un ciel livide, condamnées à n’être jamais plus qu’elle-même. ce que, chez hanabi, l’œil lambda prenait pour du charisme n’était que le reflet de son acharnement à plaire. zélée dans sa perfection, elle prenait l’amour des autres pour un remède ; enchainant les succès à la force du désespoir, maintenant son bateau à peine au-dessus de l’eau avec l’entrain de celle qui s’apprête à se noyer. son sourire fictif sans cesse collé à son visage comme un masque allait si bien avec ses opales à demi-rempli ; moitié l’eau de la pluie qu’elle se retenait sans cesse de pleurer ; moitié néant dans lequel elle rêvait probablement de se jeter. il y avait quelque chose d'insultant dans la façon que son entourage avait de parler d’elle – en la complimentant et lui donnant le titre d’ange. ils le professaient pour l’applaudir sans même y croire. kana savait qu'ils disaient vrai tout en se trompant lourdement. hanabi shinohara n'était pas un ange parce qu'elle était quelqu'un de bien. elle était un ange dans le sens où elle ne venait pas d'ici ; dans le sens où elle aurait tout fait pour rentrer à la maison. elle était un ange dans le sens qui fait mal. quelle erreur était-ce que de croire que tomber depuis les hauts des cieux était une expérience paisible. pour les anges, l'existence se soldait toujours par la douleur. habani shinohara, à l’instar de toutes les êtres comme elle, ne pensait qu’à disparaître. morte de surmenage, elle était partie comme elle avait vécue : trying too hard. peut-être était-ce pour cela qu’elle n’avait jamais pu être pour kana la mère dont elle avait besoin. quelle amour aurait-elle eu à donner lorsqu’elle passait son temps à mendier celui des autres? les cicatrices affectives laissées à sa fille étaient de saintes stigmates. à défaut d’avoir été aimée, kana était devenue sacrée ; touchée par un ange à la droiture inviolable. elle aussi se languissait du paradis.
malgré tout, kana souhaite à sa mère de renaître. dans une autre époque, dans une nouvelle vie. quelque part dans l’univers où elle s’y sentirait enfin adéquate. et si le temps le lui permettait, avec une autre fille, qu’elle saurait, cette fois-ci, aimer mieux.

[i can’t say that i don’t understand
if i were to haunt my own body,
rotting as i was yet still alive,
i, too, would have wanted to go
i, too, would have wanted a funeral by the trees]

en arrivant en idaho, le père de kana a été forcé de constater deux choses. la première ; seize heures de retard et un océan de distance ne suffisent pas à sauver une vie. la seconde : le malheur voyage en soute. conclusion : le bout du monde n’a rien changé. kana le savait. call it pessimisme ou pouvoir de prédiction, elle ne doutait pas une seconde de la permanence de sa tragédie. le départ lui a fait un choc, elle se sent y ici encore plus étrangère qu’avant. il y a beaucoup de choses à aimer à propos de twadogs hills – le lac, la communauté, la convivialité – still, kana choisit de de la haïr. elle n’y voit qu’une longue rue de la forêt jusqu’à spokane, soit d’une abysse à une autre. kana deteste cette ville car la haine la remplit de quelque chose de plus que le vide laissé par sa mère. la haine lui donne une raison valide de vouloir fuir à ce point. elle craint que si elle s’arrête d’exécrer jusqu’au bitume de ses foutues rues, elle finira comme son père : enterrée dans un tombeau de sa propre chair, de ses propres os ; contrainte à l’apathie et condamnée à ne respirer qu’à travers les fêlures d’un sourire postiche. son père n’a pas assez maudit twadogs hills. il s’est laissé engourdir par son atmosphère sirupeuse, trop abattu par le deuil pour la combattre. kana refuse de subir le même sort. ses pins lui donne la nausée. son miel lui laisse un gout doucereux entre les dents.
avant que maman ne meurt, elle et papa parlaient de déménager aux états-unis comme d’un rêve qu’ils pourraient accomplir un jour, si tout se passait bien. après, on pouvait l’entendre, lui, le susurrer à ses propres oreilles la nuit, comme une technique de self-soothing inefficace. we’ve got to go. we’ve got to go. we’ve got to go. cette litanie était à ses yeux un mantra, lui rappelant qu’il existait un ailleurs. quelque part où sa femme n’y était pas enterrée. peut-être y’avait-il quelque chose de spécial dans les gênes des shinohara : un défaut congénital qui les mettait toujours dans l’urgence de partir.

[the future has been at war,
but it’s coming home so soon.]

comme il a déjà été établi, kana peut voir le futur. mais ces temps-ci, quand elle ferme les yeux, elle ne voit qu’eux – ses parents. elle craint que ce soit là tout ce qu’il y a à voir. elle doit trouver ce qui l’afflige tant et mettre fin à sa propre misère ; au risque de devenir ce qu’ils furent : un fantôme au sein de son propre foyer comme son père ou morte comme sa mère.
soudainement, être un ange n’a plus rien de drôle.

« for if we could be satisfied with anything, we should have been satisfied long ago »seneca



comme tout le monde, je fais ce que je peux. avec mes silences et le reste. avec mes cris d'enfant qui ne débordent plus. je fais ce que je peux. dans ce petit bain de cruauté et de lumière. dans la délicatesse. dans la violence du temps qui piétine nos rêves. un matin après l'autre. un mot sur le suivant. comme tout le monde, je fais ce que je peux. avec le ciel et sans les dieux.


Dernière édition par Kana Shinohara le Dim 13 Sep - 19:08, édité 2 fois
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Cody Newman
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Cody Newman
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Ven 11 Sep - 18:24
Bienvenue parmi nous haww
Je n'ai pas encore tout lu car je dois partir en réunion, mais ta face-cachée est la plus lsjkdhgjsydjysdfysd de toutes les face-cachées ! bave


LOVED

WANNA BE
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Siva Khatri
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Siva Khatri
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KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU Tumblr_inline_p65yhgefzY1tehv1j_540
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Ven 11 Sep - 18:26
nana, ce pseudo, cette plume, ce tout. tu es divine. SAAAAM je vais me creuser la tête pour qu'on se trouve un truc, parce que wow. plop bienvenue douceur !
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Marlowe Nilsen
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Marlowe Nilsen
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Ven 11 Sep - 18:42
mine mine mine mine mine
pff pff


- -let me show you how it's done.
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Rosa Ortega
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Sam 12 Sep - 14:46
Elle est si douce, Kana cutie
Hâte de voir votre duo à l'oeuvre, en attendant, bienvenue sur le forum keur
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Rhiannon Fekhoniye
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Sam 12 Sep - 15:10
Bienvenue ici leche
Ton moodboard aussi est fjdjdjjdj :3
Termine cette fiche vite, vite, allez hop, on t'attend chou



I'm not in love, you're in love.
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Kana Shinohara
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Sam 12 Sep - 20:55
@cody newman wow, ça me fait super plaisir, c'est un trait super important sur kana
merci mow plop

@siva khatri avec plaisir, j'ai même peut-être déjà une idée hehe
merci plop

@marlowe nilsen wife me up

@rosa ortega merci beaucoup! keur

@rhiannon fekhoniye mes mb sont d'ordinaire absolument affreux donc je suis ravie qu'il te plaise ADRIAN
also, j'aime beaucoup ton pseudo, merci! plop


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Ruby Eakin
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Sam 12 Sep - 22:36
bb kanaaaa trop trop heureuse de te voir ici bave plop plop plop plop



☆☆☆ You are so brave and quiet i forget you are suffering.
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Solenn Connelly
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Dim 13 Sep - 10:19
y'a tellement de poésie dans cette fiche, dans ce perso si doux, si beau
j'étais littéralement transportée
ça m'fait presque mal de la voir se sentir tellement à part, cette petite kana (et ça m'donne envie de l'aimer. fort.)

bienvenue parmi nous, hâte de la découvrir davantage keur
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Swann Fowler
de Swann, on est tous fan
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Dim 13 Sep - 18:30
Cody Newman a écrit:
Bienvenue parmi nous haww
Je n'ai pas encore tout lu car je dois partir en réunion, mais ta face-cachée est la plus lsjkdhgjsydjysdfysd de toutes les face-cachées ! bave

ce tease, c'est vmt pas cool Surprised Surprised
ON VEUT SAVOIR UESH.
bienvenue avec ce perso qui déboîte clairement.
puis j'adore comment t'écris, j'vais me régaler à la lecture (oui, je stalke). keur
la biz.


Please don’t expect me to always be good and kind and loving. There are times when I will be cold and thoughtless and hard to understand.
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Kana Shinohara
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Kana Shinohara
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Dim 13 Sep - 19:14
@ruby eakin de retour pour encore de bullying! kana la victime the sequel hehe

@solenn connelly ça me touche trop, t'es absolument adorable merci beaucoup brille

solenn connelly a écrit:
et ça m'donne envie de l'aimer. fort.
don't be shy, te gêne pas  hihi

@swann fowler quel tease en effet, il va falloir devenir copain avec kana pour en savoir plus hein SAAAAM
tes compliments me vont droit au cœur, j'écrirai en sachant que j'ai du public  cutie
merci  plop


comme tout le monde, je fais ce que je peux. avec mes silences et le reste. avec mes cris d'enfant qui ne débordent plus. je fais ce que je peux. dans ce petit bain de cruauté et de lumière. dans la délicatesse. dans la violence du temps qui piétine nos rêves. un matin après l'autre. un mot sur le suivant. comme tout le monde, je fais ce que je peux. avec le ciel et sans les dieux.
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Cody Newman
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
Lun 14 Sep - 22:27
Tu es validé(e)

Bienvenue à Twadogs Hill !

Oh la la, mais cette poésie dans ta plume ? Je n'étais pas prête ! J'adore chaque nuance de Kana. Elle n'est pas juste toute douce, non elle me fait plus penser à une nuage, doux et vaporeux, dans lequel on a envie de se jeter corps et âme ! Un nuage qu'on aimerait toucher, se saisir...et pourtant, impossible à l'attraper, le retenir. Kana, elle peut être le réconfort lors d'une journée trop chaude, comme la menace au dessus des têtes quand le ciel s'assombrit à travers sa haine contre la ville ! Bref, je m'égare, mais Kana, il est temps qu'elle cesse d'être invisible !
Bienvenue officiellement sur American Hologram !
Te voilà désormais prêt.e à vivre comme un authentique américain de l'Idaho ! Avant de te lancer pleinement dans l'aventure, pense néanmoins à bien remplir ton profil (sans oublier d'activer ta fiche Role-play) et surtout, t'inscrire dans les listings du forum.
A présent, il ne te restera plus qu'à te faire de nouveaux amis et te lancer dans le grand bain ! D'ailleurs, si tu es un vrai, c'est direct un RP libre que tu vas lancer, non ?

Si tu as besoin de quoique ce soit, le staff est là pour toi ! plop


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WANNA BE
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Re: KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
   
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KANA SHINOHARA || NANA KOMATSU
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